Maria Skitzis – Biographie
J’étais à ma septième fête d’anniversaire quand une de mes tantes m’a demandé ce que je voulais devenir quand j’ai grandi. Sans aucune hésitation et beaucoup d’enthousiasme, j’ai crié «une femme d’affaires»! Ma mère a vite fait de me corriger: «Non, non, non. Tu va te marier et avoir des enfants ». Devenir une femme d’affaires était depuis lors archivée au plus profond de mon cerveau, mais le virus coulait toujours dans mes veines.
À l’âge de dix-neuf ans, j’ai déménagé à Montréal pour aller à l’université et étudier l’administration des affaires. J’ai eu le privilège de côtoyer et d’être encadré par l’un des meilleurs joailliers de Montréal, Mr. B. Serkos. Il m’a enseigné d’excellentes leçons de service à la clientèle et de vente qui ont abouti à l’obtention du surnom de Reine de l’intégrité et de la qualité. Avec son coaching, je suis arrivé à la gestion à l’âge de vingt-trois ans. Ce qui s’est vraiment passé, c’est que quelqu’un devait occuper le poste de directeur de magasin pendant trois petits mois avant ca fermeture. Qui d’autre était plus apte à ce rôle qu’une jeune expert, naïf et enthousiaste de la bijouterie? Eh bien, laissez-moi vous dire que ces trois mois ont suffi à tout changer. La satisfaction de la clientèle était à travers le toit, les ventes ont augmenté et les bénéfices ont été réalisés au point que le magasin était répertorié comme l’un des trois meilleurs magasins au Canada.
Ne voulant pas que le souhait de ma mère soit exaucé, je me suis mariée et j’ai eu des enfants. Pour cela, un changement de carrière a été opéré, pour accueillir l’éducation d’une famille. Je me suis retrouvé derrière un bureau, aidant les clients avec leurs besoins informatiques. Là où tant d’autres sont venus et sont partis, j’ai persévéré et j’ai appris l’industrie dont je n’avais aucune idée. Au cours de mes sept ans et demi là-bas, je suis devenu l’un des rares directeurs de comptes d’entreprise à avoir remporté plusieurs prix, dont celui de «l’esprit d’entrepreneur».